La porte des Anges - Tome 4 : La morsure du temps - Michael Dor
Pas de repos pour jean-Baptiste et son amie Lucie ! A peine ont-ils déjoué les nouvelles tentatives de l'Adversaire pour inonder le monde de ses mensonges qu'un nouveau défi venu du futur est lancé à notre héros. Trouvera-t-il en lui le courage pour l'affronter et, face aux ténèbres, faire le choix de la lumière ? Sortira-t-il blessé de son combat à travers le temps ? La fidèle Lucie pourra-t-elle l'aider autant qu'elle le souhaiterait ? Des réponses à ces questions va dépendre le cours de leurs vies...
Mon avis :
Et l'instant tant redouté arriva : la fin. Voici arrivé le temps de la séparation avec Jean-Baptiste, Lucie, Phillipe, le Frère Athanase et tous les autres. Voici arrivé le moment de dire adieu à cette saga, de tourner la dernière page, les yeux remplis de larmes, le coeur battant d'émotion. Finir ce livre, c'est comme sortir d'un rêve particulièrement réaliste : on se demande où on est, ce qu'on doit faire. Pleurer, ou hausser les épaules et regarder un film comique pour se changer les idées ? Je dois l'avouer, moi, j'ai pleurer. Maman s'est demandé ce qui m'arrivait : je pleurnichais telle une gamine ayant perdue sa peluche, en tailleur devant le livre, que je n'arrivais pas à refermer. Ca fait légérement droguée à la lecture, mais je sais que je le suis alors ...
Et bien, ce dernier tome est tout simplement boulversant, dans tous les sens du termes. Les voyages dans le temps ne sont plus vers le passé, mais vers le futur, à moins que ce ne soit le futur qui vienne dans son passé donc dans notre présent. On s'embrouille, on se questionne. Le monde sera-t-il comme Michael l'a prédit ? Nos descendants vivront-ils dans le monde qu'il a décrit ? Avons-nous donc fait tant de mal à notre planète ? Se pose aussi la question du Mal : si nous désobéissons par amour pour quelqu'un, est-ce vraiment une désobéissance ou un sacrifice de notre obéissance pour le bien d'autrui ? Ce livre, contrairement aux autres, est partagés en deux ; d'un côté, nous avons l'histoire de Jean-Baptiste, comme à notre habitude. Et de l'autre, un "Rapport" écrit pas Lolater, descendant de Jean-Baptiste. Enfin, si nous ne comptons pas les nombreuses révélations auxquelles notre héros devra faire face. Il ne se repose donc jamais ?
Et la fin, cet épilogue qui nous fait pleurer. Mais qui s'achève pourtant sur une note d'espoir avec cette phrase "Je guette l'aurore". Et pourtant, pourtant on ne peut que pleurer, se réveiller de ce qui nous semble être un rêve. On hésite à relire toute la saga, avant de dire non : laissons passer le temps, histoire d'être de nouveau émerveillé en le relisant des années après. Un seul mot à dire à l'auteur : Bravo et Merci. Oui, ça fait deux. J'ai oublié mes cours de maths !